top of page

"Croire à l'impossible"

Introduction à l'émerveillement

 

Sans répondre à la question : L'émerveillement est-il une faculté ou une disposition ?

Il me semble que l'action de s'émerveiller , si contemplative soit elle, est une volonté de l'individu de s'ouvrir au monde, d'être attentif à ce qui l'entoure.

Le seul argument, d'avoir un jour été enfant nous prouve que nous sommes tous capables de s'émerveiller et d'aborder le monde avec gourmandise. Même si en apparence certain semble avoir perdu le mode d'emploi.

En d'autres termes, pour prétendre à l'expérience d'émerveillement, il faut être prêt à accepter que, tout ce qui nous entoure et ce que nous y rencontrons (vivant ou inerte) peut avoir une emprise sur nous (agréable ou désagréable).

Se permettre et accepter d'être ému serait donc la clé.

 

 

Une fois que nous sommes prêt à lâcher prise, attardons nous à l'objet de l'expérience.

Il me semble que tout peut être sujet à l'émerveillement, quelque en soit l'état, la plasticité ou les qualités sensorielles de l'objet : de l'infiniment grand à l'infiniment petit, du palpable à l'impalpable, du magnifique à l'épouvantable.

Il est vrai qu'il est plus facile de s'émouvoir du grandiose, mais si cette quête devient une course au bonheur, cela peut vite devenir éprouvant pour l'esprit. L'Homme qui cherche toujours plus grand, plus beau, plus spectaculaire ou plus effroyable, peut s'essouffler et perdre l'éveil qu'il avait sur les choses simples.

Le but est plutôt de s'émerveiller des choses que l'on pourrait nommées sans importance, du quotidien car c'est, tout simplement là où l'on vit.

S'émerveiller, serait être attentif au Monde, y poser un regard nouveau pour y voir son étrangeté, sa beauté.

L'émerveillement né d'une rencontre qui exalte les sens et pousse nos émotions à l'extrême.

 

La danse d'une vague, Le chant de l'orage, la douceur d'une épaule, le parfum de la violette, le piquant du radis.

On contemple, on écoute, on touche, on hume, on goute.

 

 

bottom of page